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Relais des cinq clochers 15/11/2009

Publié le par Jean Denis

VINASSAN 2009  « Militaires en goguette »


 

Pour les militaires les promenades des villes de garnison sont faites pour la parade. Mais ce matin, à plusieurs lieues de leur garnison cinq militaires du centre du service national de Perpignan s’égaillaient  dans une parade bien plus campagnarde que celle du 11 novembre. Ils s’apprêtaient ainsi à en découdre sur les quarante kilomètres du Relais des cinq clochers.

220 équipes au départ avec une grande partie inscrite  sur le challenge des entreprises, objet de notre convoitise. Nos cinq gaillards, l’œil ourlé de sous entendus de stratège bien militaire, mettaient au point leur plan de bataille, pour au moins faire ce podium promis aux cinq premières entreprises.

Sur ce vaste champ de bataille, prêts à prendre d’assaut les places fortes de nos cinq clochers, nos cinq valeureux soldats partaient à la quête d’une victoire dans un combat quant à lui des plus pacifiques.

Neuf heures, les grandes manœuvres commencent ….

Le caporal-chef BONNAFOUS s’enfonçait dans la première brèche en rangs serrés au sein d’un peloton insouciant bien que vaillant.

C’est 34 minutes plus tard qu’il passait le flambeaux à notre aviateur supersonique, je veux parler du capitaine BILOT. Léger, joyeux et frivole, il s’en allait avec le regard facétieux de celui à qui l’indiscipline d’un tel peloton pèse.

Vingt cinq minutes plus tard (sur 8,3 km, je vous laisse apprécier…), il atterrissait au pied de la citadelle de Salles d’Aude dans les vingt premiers, reportant ainsi tout le poids de l’issue de notre bataille sur les trois derniers grenadiers, moins voltigeurs, mais contraints à des prouesses pour maintenir le flambeau. 

Le second maître REY se dressait donc sur sa proue et hissait la grand voile pour maintenir le cap jusqu’au prochain port à Fleury d’Aude. Il y débarquait en grande pompe (pour ne pas dire sur un grand coup de pompe) pour passer le relais au sergent chef BONIN qui s’en allait en solitaire, une marguerite entre les dents, pour glaner au passage quelques places supplémentaires et venir respectueusement me passer le relais. Je m’élançais donc sans trop y croire d’abord, avec frénésie ensuite et allait chercher cette victoire, avec toujours la crainte qu’elle ne nous échappe. Je finissais à bout de force, mettant ainsi un terme à cette course endiablée qui était à l’évidence d’une pureté absolue.

Un gendarme, un aviateur, un marin et deux terriens, un panorama qui représente parfaitement l’esprit inter armes du service national. Aussi quand l’animateur a prononcer « quatrième le service national de Perpignan » c’est avec quelques frissons et un immense honneur que je suis monté avec mes co-équipiers sur ce podium. Sans conteste nous venions de gagner notre bataille.

Le sang-froid bourru mais avisé, la jovialité sensible et malicieuse de notre soutien logistique le caporal chef MADURELL ont aussi une grande part dans cette réussite.

Au final, 2h38’23  pour 40 km, une 19ème place sur 222 équipes au scratch et une quatrième place au challenge des entreprises : « derrière le 3èRPIMA de Carcassonne 11, la Comurex 81 et la Police de Béziers 34… mais, devant les gendarmes, les pompiers, l’EDF et les autres…

 

(photos dans l'album relais de 5 clocchers en bas à droite)

ET LES RESULTATS SUR LE SITE : http://www.relaisdes5clochers.fr/

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D
<br /> Blogs are so informative where we get lots of information on any topic. Nice job keep it up!!<br /> <br /> <br />
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